Antitrust

Epic Games poursuit Google et Samsung pour violations antitrust

Epic Games lawsuit against Google and Samsung over app store competition

Epic Games intente une deuxième action en justice antitrust contre Google et Samsung

Dans un développement frappant quatre ans après le procès triomphant d'Epic Games contre Google pour monopolisation présumée du magasin d'applications, le développeur de jeux principalement connu pour Fortnite a lancé une deuxième action en justice antitrust. Cette fois, Epic vise à la fois Google et Samsung, affirmant que les deux entreprises conspirent illégalement pour supprimer les magasins d'applications tiers.

Préoccupations concernant la fonction Auto Blocker de Samsung

Le point central de cette dernière bataille juridique est la fonction controversée Auto Blocker de Samsung, qui est automatiquement activée sur les smartphones Samsung récents. Cette fonction limite les utilisateurs dans l'installation d'applications qui ne proviennent pas de "sources autorisées", à savoir le Google Play Store et le propre magasin d'applications de Samsung. Epic allègue qu'il n'existe pas de procédure claire pour que les magasins d'applications tiers obtiennent le statut "autorisé", les laissant dans une position significativement désavantageuse.

Contexte des précédentes batailles juridiques d'Epic

Les actions en justice originales d'Epic contre Google et Apple ont été déposées en août 2020, avant le lancement de son propre magasin d'applications mobile. Cette inaction a changé lorsque l'Epic Games Store a été lancé mondialement sur Android et rendu disponible pour les iPhones dans les régions régies par la Loi sur les marchés numériques de l'UE. À la lumière de cela, Epic fait maintenant face à une bataille difficile alors qu'elles naviguent dans les complexités entourant l’Auto Blocker de Samsung.

Allégations de barrières accrues aux installations d'applications

Epic affirme que l'introduction de l'Auto Blocker a conduit à un processus décourageant de 21 étapes nécessaire pour installer un magasin d'applications tiers sur les appareils Samsung, décourageant ainsi de nombreux utilisateurs de procéder. Bien que certains observateurs perçoivent cette affirmation comme exagérée, il y a des préoccupations que la configuration de Samsung puisse entraver l'expérience d'installation d'applications.

L'argument de la 'sécurité' sous surveillance

Tim Sweeney, PDG d'Epic, soutient que bien que l'Auto Blocker soit commercialisé comme un mécanisme de sécurité conçu pour protéger contre les logiciels malveillants, la vérité est qu'il ne réalise aucune évaluation réelle des applications bloquées. Il souligne que l'objectif de cette fonction semble être d'obstruer la concurrence plutôt que de protéger les utilisateurs.

Avancées juridiques et défis à venir

En termes de preuves, Sweeney a admis qu'il n'avait actuellement pas de preuve définitive de collusion entre Google et Samsung, mais il est optimiste que les découvertes faites lors du processus juridique pourraient éclairer cette potentielle conspiration.

Négociations en cours et tendances futures des poursuites judiciaires

Lors des négociations, Epic a demandé des modifications à la configuration par défaut de l'Auto Blocker ou un processus de liste blanche plus transparent pour les approbations d'applications. L'incapacité à parvenir à un accord a poussé Epic à engager une action en justice, marquant ainsi un autre chapitre dans une lutte plus large pour les développeurs d'applications cherchant une concurrence équitable.

Le grand tableau : implications de la poursuite

Au fur et à mesure que cette poursuite se déroule, elle pourrait être influencée par le jugement anticipé du juge James Donato dans l'affaire précédente Epic contre Google. Si des résultats favorables sont délivrés pour Epic, cela pourrait potentiellement reshaper le paysage de la distribution d'applications, annulant potentiellement les implications de l’Auto Blocker dans son ensemble.

En avant : vigilance continue

Bien que Sweeney ait indiqué qu'Epic surveille de près toute entreprise pouvant introduire des barrières aux nouveaux magasins d'applications, il reste optimiste que Samsung est le seul contrevenant jusqu'à présent. Le paysage de la distribution d'applications continue d'évoluer, et avec ça, les ramifications juridiques sont destinées à devenir encore plus complexes que jamais.

Conclusion

Alors qu'Epic Games poursuit son action en justice contre Google et Samsung, les résultats pourraient modifier considérablement la dynamique de la distribution d'applications et de la concurrence. Les développeurs et les utilisateurs devraient rester informés alors que cette affaire progresse dans les tribunaux, ce qui aura probablement des implications de grande portée pour les écosystèmes d'applications dans le monde entier.

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