Des hackers iraniens inculpés dans une cyberattaque contre la campagne de Trump
Le ministère de la Justice des États-Unis (DOJ) a annoncé des accusations contre trois ressortissants iraniens accusés d'avoir mené une cyberattaque ciblant la campagne présidentielle de Donald Trump. Cette action souligne le problème mondial persistant des menaces en matière de cybersécurité émanant d'acteurs soutenus par des États.
Détails de l'inculpation
Selon l'inculpation rendue publique vendredi, les hackers, qui ont des liens avec le Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran, auraient employé des techniques de manipulation sociale en plus d'attaques de spear phishing. Ces tactiques visaient à tromper les responsables de la campagne afin qu'ils révèlent des informations sensibles. Une fois qu'ils ont eu accès aux comptes, les hackers ont volé des documents non publics et des courriels privés, qu'ils ont ensuite fuites à la presse.
Connection à l'infrastructure Internet iranienne
Dans une révélation liée à l'enquête, le DOJ a souligné que les hackers utilisaient un fournisseur de services Internet iranien connu sous le nom de Respina Networks. Ce fournisseur aurait facilité l'accès Internet sans restriction pour les attaquants, leur permettant d'opérer au-delà des frontières iraniennes. De plus, les hackers ont utilisé des VPN commerciaux pour créer plusieurs domaines frauduleux, tels que tinyurl.ink et mailer-daemon.online, pour tromper encore plus leurs cibles.
Reconnaissance de la violation par la campagne
Bien que l'inculpation ne spécifie pas le candidat à la présidence qui a été ciblé, la campagne de Trump a confirmé le mois dernier qu'elle avait subi une violation de sa cybersécurité. Fait intéressant, bien que les médias traditionnels aient décliné de publier les documents volés, le journaliste indépendant Ken Klippenstein a récemment partagé un dossier prétendument lié au candidat à la vice-présidence JD Vance, qui a émergé de ce piratage. Après avoir diffusé cette information, Klippenstein a été suspendu de la plateforme de médias sociaux X.
Charges retenues contre les hackers
Les trois ressortissants iraniens font face à plusieurs accusations graves, notamment :
- Fraude par virement
- Soutien matériel à une organisation terroriste
- Conspiration pour obtenir des informations de systèmes informatiques protégés
Le sous-procureur général Matthew G. Olsen de la Division de la sécurité nationale du DOJ a déclaré : "Ces efforts de piratage et de fuite de l'Iran sont une attaque directe contre l'intégrité de nos processus démocratiques." Il a également souligné que les acteurs du gouvernement iranien ont constamment cherché à saper les intérêts des États-Unis par des méthodes cyberactivées.
Incitations à l'information
Dans le but de soutenir l'enquête, le département du Trésor des États-Unis offre une récompense allant jusqu'à 10 millions de dollars pour des informations menant à l'arrestation de ces suspects de piratage. Cette initiative reflète l'engagement du gouvernement américain à faire face aux menaces en matière de cybersécurité et à tenir les auteurs responsables.
Conclusion
Cette situation en cours soulève des questions cruciales sur la cybersécurité dans les campagnes politiques et met en évidence la nécessité de défenses robustes contre les menaces externes. Avec la prévalence croissante des cyberattaques, notamment dans des domaines sensibles tels que les élections, il est impératif que les organisations renforcent leurs mesures de sécurité pour protéger des informations vitales.
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